Prouesse de l’ISN et de la technologie consortienne, il fut créée avec l’aide d’Eilene Vectra un endroit où tous les androïdes de service pourraient se reposer une fois leur mort passée. Loin d’être un véritable paradis, une terre promise, l’hôtel sert avant tout à faire le tri entre les sauvegardes des esprits de chacune des machines tombées sur le front ou durant leur vie civile.
Semblable aux sanatoriums d’une époque révolue et installé dans un environnement propice au calme et à l’émerveillement, cet institut prend soin de l’esprit de chacune de ces machines afin qu’aucun stress post-traumatique ne vienne perturber leur nouvelle vie.
Tenu par une branche spécialisée de Biotech Robotics, il est possible pour chacun des pensionnaire de cet hôtel de se promener et d’interagir avec les autres patients, renouant des liens d’amitié afin que les mauvais souvenirs cessent de les hanter. L’ISN permettant d’y synchroniser son esprit, chacun des membre du personnel, vêtu d’une tenue d’infirmier de l’ère victorienne de l’ancienne terre, arpente les nombreux couloirs de cette bâtisse infinie afin de prodiguer aide et soins aux esprits les plus demandant. Soutiens humains pour leurs confrères machines, ils inspirent toutes sortes de sentiments à ces individus, tel les médecins que l’Homme connait depuis que la science fit son apparition.
Tri des individus oblige, il n’est pas rare que les esprits soient simplement jetés, broyés parmi ceux incapables de revenir à leur vie d’avant. Le souvenir d’une balle entre les deux yeux, la torture suite à une capture ou encore, la vue d’un camarade mort écrasé sous les jambes mécaniques d’un MS. Seul ceux en possession d’informations ou capables d’aider, malgré leur état des plus instable, la nation, sont conservés dans les caves de ce manoir, attendant sagement que l’on nécessite un peu de leur aide, avant de replonger dans un profond sommeil.
Les machines ayant perdu leur esprit initial sont ainsi formatées ou renvoyées avec des sauvegardes plus anciennes, oubliant la majeure partie de leur passé avant de réintégrer leur foyer. Aucun recourt n’est possible, car la nation ne peut se permettre de perdre plus de temps face à l’ennemi.