C’est durant l'Antiquité humaine, et plus particulièrement à l’est du plus vieux des continents, qu’apparurent dans un cadre religieux les notions d’énergie et de Chi. Censé lier toute chose entre elles afin que l’univers puisse se mouvoir et se transformer, il fut perçu en cette énergie toute une notion de structure soutenant, à la manière de fondations suprêmes et inatteignables, le monde et ses fondements.
Près de 2000 ans plus tard, cette fluctuation d’énergie fut observée, cette fois-ci à l’aide d’instruments hautement performants, d’abord dans le but d’étudier les mouvements des tempêtes et des nuages électromagnétiques circulant dans le vide spatial. Depuis l’astre blanc en orbite autour de la terre, il fut établi que l’énergie qui animait les astres pouvait, sans que personne le remarque, avancer à la manière de routes à travers le cosmos afin de relier planètes, étoiles, galaxies et corps si imposants qu’ils pouvaient générer leur propre énergie.
Révolution spirituelle, bien que tassée par les dogmes fédéraux, le flux fut bien vite associé à la technologie humaine, progressant depuis la découverte de l’ISN à une vitesse fulgurante. Désormais, chacun des vaisseaux produits à travers le cosmos possède un ordinateur de vol capable de détecter, puis de calculer un itinéraire leur permettant, moyennant une consommation d’énergie non négligeable, de traverser le cosmos en des délais records. Attention tout de même, car le temps de calcul du trajet dépend :
De ce fait, chaque arrêt sur une planète ou sur une station après un voyage grâce au flux nécessitera à l’équipage de patienter un moment, le temps que l’ordinateur, de son côté, calcule le nouvel itinéraire pour la prochaine destination. Cette attente, généralement variable en territoire inconnu, peut aller de quelques jours à quelques semaines, nécessitant donc une préparation préalable afin de ne pas mener les équipages à leur perte.
Les portes à flux sont d’ailleurs un excellent moyen de voyager entre les systèmes et planètes connues afin de ne pas perdre de temps en haltes inutiles. Concentrées sur des itinéraires fixes, ces portes permettent aux vaisseaux traversant l’univers sur des routes bien connues